Courants froid et courants chaud
Lundi 6h50 :
- SMS:
35 non lus
- Répondeur :
3 messages en attente
- twitter :
Mon annonce est bien passée, résultat des inconnus me proposent leur aide.
Bilan positif.
12h00: Je suis extenuée. Être détective privé n’est vraiment pas de tout repos.
Portrait-robot du suspect :
Homme de type européen. Cheveux bruns coupés court. Yeux bleus.
Signes particuliers tels tatouages, piercings :
Non renseigné.
Comportement alimentaire : Non
renseigné.
Le suspect est-il potentiellement
dangereux ? Pas à première vue. (Enfin je suppose).
Il pourrait s’agir de n’importe qui,
même mon voisin d’en face.
La vendeuse n’a pas été d’une grande
utilité.
J’ai oublié d’ajouté : Gris sur
les tempes.
« On » dit très souvent
que le monde des entreprises privées est un cercle très fermé, difficile d’accès,
un monde froid. En vérité « On » a totalement tort. Le
« On » qui dit cela n’y connait vraiment rien.
àPremier constat après six enseignes différentes : Les entreprises privées sont HORRIBLES !!!
Entre les fins de non-recevoir, les
filles à l’accueil pour lesquels grimacer un simple sourire semble au-dessus de
leurs capacités et les vigiles grandeur nature, je suis catégorique : Victor
Fries a tout à fait sa place dans ce type d’environnement. C’est si glacial. En
dessous du zéro Celsius.
Me retrouver en leur compagnie c’est
comme me retrouver au pôle nord en bikini. Ils sont si bien habillés (pas un
pli sur leur vêtement, ni fil, ni string qui dépasse (Accidents happens !)) et si bien dressés que ça frôle la
perfection. Ils sont rigides même dans leur façon de se tenir droit. Ils me
font penser à des cyborg. C’est effrayant !
À mon avis James Cameron aurait dû
centrer son intrigue dans une perspective deshumanisante ou comment l’homme
apprend l’art de se transformer en Terminator.
Bon d’accord. Je ne me suis
peut-être pas présentée en tailleur, escarpins avec un sac griffé Prada mais la
tenue jean et bottes c’est tout aussi bien. J’avais même sorti mon sourire le
plus commercial (celui de la pub pour Colgate, j’entends). Ils avaient cette
chose dans le regard qu’on peut aisément prendre pour du mépris sans se tromper
et cette façon de parler si condescendante que vous avez l’impression de
paraitre tellement petite. ( Bien plus que d’habitude).
12H11 :
Un panneau de signalisation rouge
vif clignote dans mon cerveau. ATTENTION DANGER ! Iceberg droit devant
!
Voici le genre de réaction
auto-immunitaire que mon corps met en place dans certaines situations à haut
risque comme c’est le cas actuellement.
La fille repose le combiné de son
téléphone de mauvaise grâce. Je viens d’attendre trois minutes qu’elle finisse
de jacasser.
- Vous avez rendez-vous ?
- Non.
- Monsieur Buisson ne prend personne
sans rendez-vous.
Traduction : il est bien trop
occupé pour perdre son temps avec quelqu’un comme « vous ».
- Comment puis-je prendre
rendez-vous ?
Grand soupir signifiant : Je suis exaspérée,
cette pauvre fille me fait vraiment Chier ou j’ai raté le dernier épisode de
Desperate Housewives.
Et moi dans ma tête je pense : Sale peau de vache !
- Malheureusement Monsieur Buisson n’a aucune place de disponible avant
plusieurs mois.
Tu m’étonnes qu’il n’ait pas de
place disponible, elle a à peine consulté son agenda.
- Je ne peux pas attendre aussi
longtemps c’est assez urgent en fait.
Le téléphone sonne. La fille répond.
C’est la copine de tout à l’heure qui rappelle.
Et c’est reparti pour deux minutes
de causettes.
- Excusez-moi, mais je vous parlais
il y a juste un instant. C’est très urgent.
J’insiste lourdement. La fille
éloigne à regrets le combiné de son oreille.
- Quelle genre d’urgence?
- C’est personnel.
À cet instant, son regard m’examine
de haut en bas. Elle a l’esprit mal tourné. De toute façon le résultat de son inspection
ne doit pas être à mon avantage puisqu’elle pousse un soupir qui s’accompagne d’un léger haussement
d’épaules. Je distingue même la trace
d’un sourire narquois sur ses lèvres.
À coup sûr, elle m’a classé dans la
rubrique : « Sans Intérêt ».
- Écoutez si vous pouvez lui laisser
un message, lui demander de me rappeler dance ce cas-là ?
- Vous pensez vraiment que Monsieur
Buisson a le temps de vous rappeler ? Il est directeur d’entreprise.
Non sans blague ! Mes yeux se
posent par inadvertance sur la main qui agrippe la souris et ses faux ongles
parfaitement manucurés. Rien avoir avec mes ongles rongés. Je retire mes mains
du comptoir. Je me demande bien où je pourrais les ranger. Elle me suit du
regard, scrute chacun de mes gestes comme si je m’apprêtais à commettre un
larcin.
À part un pot de crayons HB, il n’y
a rien à piquer ici. (J’ai déjà vérifié en entrant). Ce sont quand même de
jolis crayons, ils sont jaune à rayure noir et respirent le luxe à plein nez.
En plus le prix du charbon a récemment beaucoup augmenté. C’est encore un coup de
la crise économique, (très pratique comme bouc émissaire la crise, au moindre désagrément, c’est la faute à la
crise) et j’ai besoin de réapprovisionné mon stock de crayons à papier. Très
utile aussi les crayons quand on sait s’en servir : Je pourrais par
exemple les utiliser pour maintenir mon chignon en place. Un chignon dont aucune
mèche ne dépasserait un peu comme celui de la garce frigide en face de moi. Avec
ses cheveux si bien tirés en arrière, on a l’impression que la peau de son
crane va craquer. Ce doit être vraiment douloureux !
« Ma
chérrie, sourrit un petout peu quand même. C’est à croire que tou as oune
balaie coincé dans le coul. Sou n’est vraiment pas bon pourre la santhé »
Elle est sur le point de reprendre
sa conversation téléphonique.
Elle m’énerve ! Je lui prends
le combiner des mains et dis :
- Elle vous rappellera.
Je raccroche brutalement.
- Mais qu’est-ce que vous
faites ? Proteste la greluche.
- Vous savez ? L’amabilité ne
vous tuerez pas. Rassurez-vous, vous êtes parfaitement dans le thème.
- Pardon ?
Oh, il semble que je l’ai vexé. Je
poursuis néanmoins :
- Souriez, vous donnez l’impression d’être
constipé. Vous êtes fausse, tout est faux en vous !
Tout cet ordre et cette blancheur
glacial me sort par les yeux. Moi ce dont j’ai besoin c’est de fouillis. Je
renverse le pot de crayon sur le comptoir. Si j’avais pu j’aurais mis encore
plus de désordre.
Elle cherche des yeux quelqu’un autour
d’elle.
- Je vous remercie pour votre
accueil. Je vous souhaite une très longue et mauvaise journée.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre
et m’éclipse rapidement en riant mentalement. La bouche ouverte comme ça, elle
ressemble à un poisson. Je me sens tellement mieux maintenant. Je passe devant
les vigiles qui se dirigent vers l’accueil.
- Bonne journée messieurs.
J’essaye
d’autres entreprises pour un résultat plus ou moins similaire. La fois où je me retrouve littéralement jetée
dehors, sur le parvis étant bien
évidement, le moment le plus humiliant.
Mon plan était si bon pourtant.
J’avais eu l’idée géniale de me faire passer pour une plante.
Après la fin de non énième
non-recevoir, (notez bien que je passe sur les détails sans importances), je me
suis faufilée parmi la foule. Contrairement aux autres entreprises Buisson,
vide et silencieuse, celle-ci présente l’avantage d’être plus animée. Des gens
en costards cravates circulent librement. J’ai profité de la venue d’un livreur
pour m’éclipser prudemment. Trop accaparé par son chargement, le monsieur à
l’accueil (de corpulence bien trop fine pour ne pas être gay) ne fait plus du
tout attention à moi.
Des plantes sont disposées le long
des murs en guise de décoration. Je m’éloignée du hall d’entrée. Pour ne pas me
faire remarquer, je décide de porter une plante à bout de bras, (c’est vraiment très
lourd ! j’en ai encore mal au dos). Je la repose périodiquement pour me
dissimuler derrière à chaque grosse alerte. Et il y’en a pas mal.
J’étais parvenue à atteindre les ascenseurs
et à monter jusqu’au troisième étage. Encore
quelques seconde et mon plan aurait fonctionné à la perfection si une vielle dame ne s’était
pas mise à appeler à l’aide. Elle m’a prise pour une plante tueuse.
Elle n’a pourtant rien dit lorsqu’on
a pris l’ascenseur ensemble. Il lui parait tout à fait normal qu’une plante se
balade seule dans un ascenseur mais pas dans des couloirs.
La pauvre folle a cru que la plante voulait
la tuer. Ce genre de mémé doit en avoir gros sur la conscience d’après moi.
Au demeurant l’anecdote peut être drôle
mais la confrontation avec les membres du service de sécurité c’est une autre
paire de manche.
New game :
3 vs1
Je suis seule contre tous :
- Vous travaillez pour qui ?
- Personne. Je veux dire, à part la
banque qui m’emploie actuellement. Vous recrutez ?
Je couine doucement. Les trois hommes
en costumes sombres avoisinent les deux mètres : Plus de trente-cinq centimètres
de plus que moi. Je ne vois pas leurs pistolets mais ça ne veut pas dire qu’ils
n’en ont pas.
- Pour qui travailliez-vous ?
Nous nous trouvons dans une petite pièce
éclairé d’un lampadaire.
Entre nous se trouve un bureau
en très mauvais état. Je crains même qu’il ne s’écroule dès que l’un d’eux
s’appuie un peu trop fort.
J’ai l’impression que la chaise est
en béton. J’ai mal aux fesses et une grosse envie de faire pipi. J’ignore
depuis combien de temps ils me retiennent prisonnière. Personne n’a demandé si
on m’avait bien lu mes droits. J’ai bien tenté un coup de téléphone discret
mais le réseau ne passe pas. L’immeuble est aux normes de construction en
vigueur.
- Pour qui travailliez-vous ?
- Personne. Je vous jure sur la tête
du Dieu Chaussure, j’ajoute en levant ma main droite pour montrer ma bonne foi.
- On a l’habitude des gens comme
vous. Ils vous envoient surveiller ce qui se passe et vous partez tout répéter
à votre patron.
J’ouvre la bouche interloquée. Je
sens un fou rire venir. C’est juste irréel. Je me pince pour être bien sûre
d’être réveillé. On se croirait en plein James Bond.
- Vous me prenez pour une
espionne !
Ils sont paranoïaques !
- Et ce n’est pas le cas ?
- Franchement, regardez-moi ! Est-ce
que je ressemble de près ou de loin à Halle Berry. (Aucunes réactions). Vous
connaissez Halle Berry n’est-ce pas ? J’insiste. La James Bond Girl en
bikini orange ? Je tente de leur rafraichir la mémoire. Allez messieurs
même la reine d’Angleterre sait qui c’est.
Et en plus je tombe sur des agents
de la sécurité qui ne connaissent même pas leur classique. Ce n’est vraiment
pas de chance.
À proprement parler, je ne suis pas
moche, je suis très normal, mince sans être anorexique et je possède une bonne
paire de fesses dont je suis très fière. En somme, je suis quelqu’un de tout à
fait banal jusqu’à ce que j’ouvre la bouche.
Là c’est une autre paire de manches :
Généralement un drame en plusieurs actes.
Signes particuliers : Mon
sourire. Je souris très souvent et constamment surtout quand je suis nerveuse
comme en cet instant. C’est bizarre parce que j’ai l’impression que mon sourire
est tout tordu comme ça ! Un jour j’ai pris la résolution de ne plus
sourire de peur de passer pour une idiote. Le résultat ne fut pas très concluant.
Sourire est trop naturel pour moi, alors quand j’essaye de ne pas sourire on
dirait que je tire la tronche.
Moi dans la peau d’un agent corrupteur ?
Non !
L’espionnage industriel existe
depuis la nuit des temps et c’est bien plus subtile que cela : Ce sont des
cybers attaques, de fausses rumeurs qui circulent, des bruits de couloirs, et
des hackers suprêmement doués qui vont s’infiltrer dans des bases de données
ultra secrètes protégé par des pare feux
super puissants. (C’est pour ça que tout le monde les connait).
Non, moi j’en suis encore au stade
du téléchargement illégal gratuit ou du streaming gratuit. Mais ça tout le
monde le fait, alors je fais comme tout le monde. Je rentre dans le moule.
C’est ça le pouvoir de la masse.
L’accès à Le
piratage la culture
C’est de l’emprunt du vol
- Vous pensez que c’est un jeu
mademoiselle ?
- Non monsieur, je couine.
Ils tentent de m’intimider en jouant
les gros bras. Ça ne marche pas trop mal tant que mon esprit demeure connecté à
leur réalité ensuite je ne promets rien. I
Ils n’iront tout de même pas jusqu’à
me frapper. Je suis française et j’ai quand même des droits.
D’un autre côté, c’est plus fort que
moi, j’angoisse un peu beaucoup. Et s’ils appellent la police et qu’ensuite
j’ai un casier judiciaire ? Finis les rêves de changement de carrière. Qui
voudrait embaucher une criminelle ? Et tout ça pour une malencontreuse incompréhension.
- Et si on vous fouiller, que
trouverait-on sur vous ?
- Rien d’important : Des
crayons à papiers, des serviettes hygiénique, mon téléphone, des avis de recherches
et un portefeuille vide.
- Un portefeuille vide ? S’étonne
l’un des agents.
- Oui mes cartes et mes papiers ont
la fâcheuse habitude de se promener librement dans mon sac à main. Ce sont des
petits électrons libres. Et puis c’est un gain
de temps : quand on me réclame ma carte bleu, il me suffit juste de
plonger ma main dans mon sac et Hop ! C’est magique !
Je leur montre par un petit geste. Ils
se penchent vers moi brutalement. La table qui se trouvait entre nous et
maintenant toute retournée quelques mètres plus loin. L’un des agent à la main
sur sa matraque.
Je secoue ma carte bleue. Je crois
bien que ma vessie va me lâcher… Je repose ma main tremblante sur mon genou et avale
ma salive.
Ils se rassoient lentement sans
relâcher leur attention. La menace est passée pour l’instant. Enfin je crois…
- Si vous êtes-sûre de n’avoir rien
fait de mal, pourquoi avoir emporté la plante ?
La voix me ramène sur terre. Je
cligne des yeux et réfléchis un instant.
La transmission d’information a dû mal à circuler correctement. Mon cerveau est
resté bloqué sur la séquence précédente et mon taux d’adrénaline n’a pas encore
retrouvé son taux normal.
Attendez, ils ne pensent tout de
même pas… ?
- Vous me prenez pour une voleuse de
plante ? J’éclate de rire malgré moi, ce qui ne leur plait franchement
pas.
Ils sont si sérieux. Je grimace.
- Désolé.
Je marmonne doucement.
Mes voix intérieures me font signe.
« Calmes-toi, il ne faut pas les mette en colère. C’est comme à la
corrida. Ne pas regarder le taureau dans les yeux. Tu le
sais pourtant, ressaisis-toi ».
Retour dans la salle
d’interrogatoire. Je respire profondément.
- Ce n’est pas le cas ?
- Non ! Je m’exclame.
Franchement qui voudrait voler une plante qui possède déjà trois feuille jaunes ?
En plus je suis une tue la plante. Ma dernière plante n’a pas survécu deux
jours parce que je l’avais complètement oublié. Vous comprenez, c’est difficile
de leur fournir leurs trois rations d’eau quotidienne. Contrairement aux
enfants elles sont complètement silencieuses et on les oublie facilement.
- Alors que faisiez-vous avec la
plante dans vos bras ?
« Doucement, reste calme, ne
leur avoue surtout pas que tu te cachais avec ».
- Je me suis dit qu’elle avait
besoin de se dégourdir les jambes. Elle s’ennuyait.
- Elle s’ennuyait ? Et je
suppose qu’elle vous l’a dit ?
- Oui en quelque sorte. J’ai un lien
spirituel très fort avec la végétation. C’est un art de vivre directement
importé de l’Orient. Très Zen comme
médecine douce.
- Je croyais que vous avez tendance
à les oublier ?
- Oui sûrement. Quand elles sont
dehors, enfermées dans mon balcon.
Je sens bien que mes explications ne
leur plaisent pas. Je m’enlise dans des propos plus farfelus les uns que les
autres. De toute façon, je n’ai pas de casier judiciaire et je ne me suis
jamais fait pincer pour vol ou arnaque. Ils n’ont rien contre moi.
Les trois agents de sécurité
s’éloignent de quelques pas et commencent à chuchoter entre eux. Ce n’est pas
très civique je trouve. Je ne dis rien de peur de provoquer ma fin de manière
prématuré. Heureusement leur petit moment entre hommes dure à peine quelques
minutes car l’un d’eux, (sûrement leur chef) s’adresse directement à moi.
Je suis suspendue à ses lèvres. Mon
cœur tambourine à cent à l’heure. Mes mains sont moites tellement je suis
nerveuse. Ma sentence ne va pas tarder à tomber. Vont-ils appeler mes
parents ?
- Écoutez, vous vous trouvez sûrement
très drôle, et nous devons le reconnaitre vous êtes assez divertissante mais
vous nous faites perdre notre temps. Mon collègue va vous raccompagner à la
sortie.
À côté, le collègue
hoche la tête.
- Pas la peine de perdre de votre
précieux temps, je le coupe sans réfléchir. Je sais où se trouve la sortie.
Oops I Did It Again…! Le chef de la
sécurité fronce les sourcils et reprend d’un ton plus ferme.
- Je disais donc que mon collègue va
vous raccompagner jusqu’à la sortie. Et si l’on vous surprend à moins de 10 mètre
de l’entreprise vous serait immédiatement conduite au commissariat. Est-ce
claire ?
C’est délicat. Je me demande quelles
limites je dois donner à leurs instructions.
- Et si un jour mon chien décide d’aller
se promener à proximité. Je serais tenue aussi pour responsable ?
- Avez-vous un chien ?
- Pas encore mais c’est un projet
que je compte concrétiser dans un avenir proche.
- Dans ce cas-là, vous veillerez à
dresser correctement votre futur chien pour qu’il ne s’approche pas du
complexe.
Ce n’est toujours pas clair.
- Oui mais…Je m’apprête à parler
mais il me coupe aussitôt la parole.
- Est-ce claire ?
Je souffle un petit oui. Ils ne sont pas
vraiment aimable ici. De toute manière qui aurait envie de s’approcher d’une
entreprise de carrelage je vous le demande ?
Les entreprises sont sans cœur je
vous dis !
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